Les vacances du VCN....
Le confinement terminé... du moins pour le moment... Les adhérents du club en ont profité pour promener leurs vélos et s'aiguiser les mollets au delà de notre Poitou... Les Hautes Pyrénées, l’Ariège, les Pyrénées Orientales, la Corse, la Bretagne, la Savoie et même la Croatie... Sans oublier la BTR 2020... La récup n'ayant pas été négligé, BBF de rigueur !
Retour en images sur ces belles sorties
(vous pouvez cliquer sur les photos pour les agrandir)
Retour sur le Brevet 100km 2020 du club
Quelques photos de cette après midi :
La Casartelli 2019
08/09/19
PS : Les pots de confiture sont déjà terminés ; une tuerie ! Va falloir y retourner l'année prochaine, pas le choix ! "
https://www.cyclosportive-la-casartelli.fr/
PARIS BREST PARIS 2019
"Une course unique"
Une nouvelle médaille vient garnir le palmarès du VCN et quelle médaille !! Ramenée par Eric, il lui aura fallu parcourir quelques 1219kms…et 11785m de dénivelé…
A peine le vélo déposé, Eric a pris le temps de saisir sa plus belle plume pour nous conter son périple et de partager quelques photos… Bonne lecture :
« Des chiffres et des lettres :
6674 inscrits, 6374 partants. La 19ème édition de PBP peut débuter. Il y aura 1702 abandons ou hors délai.
Il y a tous les vélos (fat bikes, randonneuses, Brompton, Gravel, tandem, courses, vélos spéciaux carénés ; il y a donc tous les cyclistes… pédales automatiques ou pas, cale pieds ou pas, cuissard ou jupe, baskets, sandalettes, tongs !
Pour préparer PBP, il y eût les BRM, 1 BRA, l'Ariègeoise, Confolens, les Aravis en long en large et en travers et pour finir quelques enchaînements de 200 kms.
J'aborde ce PBP avec 8 500 kms qui représentent 452 h d'entraînement ; 82 séances et 68 355 D+ soit 1500 kms de plus qu'en 2015.
Les SAS de départ se remplissent progressivement, une impatience contenue toute la journée va se libérer, les dernières photos avec les amis, les proches, très peu de paroles.
Des sourires des rires des cris de joie des pouces levés et ces encouragements pour t'accompagner au bout tout au bout de cette longue allée pavée de 1,5kms. La fierté et la joie immense de ces 4 thaïlandais qui posent avec leur drapeau sous la banderole Arrivée.
Entre ces dates : 90h00, 4 nuits et 3 jours ; 1 219 kms et 11 785D + (chiffres officiels).
Il y a les avions de chasse qui bouclent l'affaire en 45h00, les pressés en solitaire qui souhaitent rester en deça 60h00, et puis tous les autres ; solo ou accompagné, autonomie ou assistance, qui vont lutter contre le vent d'Ouest pour rejoindre Brest, batailler dans les incessantes et épuisantes bosses, maudire un peu le vent d'Est pour rallier Rambouillet (et oui le vent tourne!), souffrir dans les Alpes mancelles et pester dans le relief violent du Perche pour rallier l'arrivée dans le respect du contrat de 80, 84 ou 90h00. Il se murmure qu'il y a une bosse tous les 3kms !
Pédaler manger boire pédaler manger boire etc... Combien de soupes, de pâtes au saumon, de riz au poulet, d'oranges, de bananes, de lasagnes, de crêpes saucisses, de flan aux pruneaux, de riz au lait, de frites, de crêpes nutella ??? Quelque soit l'heure du jour ou de la nuit, il faut manger. Les barres ou les gels, les compléments alimentaires me semblent totalement inefficaces pour combler l'exigence calorique nécessaire à un tel effort. A partir de Fougères, où commence la Bretagne, les commerces situés sur l'itinéraire sont ouverts et accueillants.
Tu quittes ta maison, tu abandonnes ta voiture sur un parking et te retrouves seul avec ton vélo ton cuissard ton maillot ta carte bleue et ton smartphone pour trois nuits et trois jours ! Ce sentiment de fragilité lié au dénuement procure une force et des ressources que l'on déploie peu souvent ! Pensons un peu au thaïlandais, au japonais ou au brésilien qui prend l'avion avec son vélo et débarque sur une terre dont il ne connaît ni la langue ni les usages! Comment serions-nous à sa place ? Un peu anxieux ?
2h00 du matin dans un village « désert » de la lande bretonne ; un tivoli, des jeunes des vieux des enfants de la musique des boissons des galettes des encouragements, de la générosité pure.
16h00 : les chaises de jardin sont sur le bord de la route ; on prépare le BBQ entre voisins & amis et les provisions pour les cyclistes. Devant une maison, le Gwenn Ha Du pour affirmer ses racines et sa fierté, un éclairage une table et la pancarte « Free water » : bouteilles d'eau à disposition !
Cet accueil t'accompagnera dans toute la Bretagne ; les camions les voitures les tracteurs te respectent et t'adressent un signe de complicité.
Un couple d'agriculteurs conduit ses vaches au champ, l'espace d'un instant le peloton et le troupeau sont face à face ! Sans affoler les vaches qui se fixent sur place on s'observe. Après un temps d'hésitation l'agriculteur reprend la main et s'adresse à ses vaches : « Bon ben vous allez pas vous mettre au vélo ! ». Et le peloton de poursuivre vers Brest.
9h00 du matin, l'arrivée à Brest par le pont Albert Louppe (réservé aux piétons et cyclistes) sur l'Elorn, est un enchantement. Ciel bleu soleil caressant, à gauche le goulet la rade de Brest, au fond la pointe Saint Mathieu, derrière Molène plus loin Ouessant. Cet enchantement devient soudain ton angoisse : maintenant faut rentrer ! Les 80 kms qui séparent Brest de Carhaix sont certainement les plus compliqués car il faut « remettre en marche « pour finir les 500 derniers kms et le relief est particulièrement sévère.
Je viens de rouler 49h00 et 715 kms. Un peu d'expérience et beaucoup de sagesse (si si !) me font adopter l'option B&B. Une nuit complète de sommeil de 10h00 (20h00 à 6h00) tranquille au calme propre. Je repars, j'ai 30h00 pour 500 kms. Je suis reposé, confiant, il ne peut rien m'arriver de fâcheux. Les contrôles de Loudéac, Tinténiac, Fougères (dîner) sont derrière moi. Encore un arrêt potage + pâtes à Ambrières les Vallées, pour assurer la nuit.
Mortagne au Perche il est 7h00, un petit déjeuner riz champignons + poulet. Il reste 120 kms c'est soudain une distance « facile » une sortie longue du dimanche matin ! Avant dernier contrôle et repas (carottes râpées yaourt) à Dreux. Il ne reste que 40 kms et c'est tout plat. Le massif forestier de Rambouillet traverse quelques cossus villages qui respirent l'aisance. La forêt encore la forêt et puis Rambouillet où tout s'arrête.
Dernier contrôle, je remets mon carnet de route ; un bénévole me remet une médaille + un ticket repas. Et tout s'arrête, pourquoi manger puisque je ne pédale plus ? D'ailleurs je rêve de salade de tomates… et de bière !
J'ai terminé l'édition 2015 en 79h00 avec
fourmillements aux mains et aux doigts, douleurs au genou gauche et inconfort périnéen. Je termine PBP 2019 en 90h32mn* sans aucune douleur.
A chaque contrôle (il y en a 14) des règles simples, identiques et un schéma de circulation imposé : déposer le vélo au parking, marcher jusqu'au pointage, marcher pour aller au self service ou à la restauration rapide ou repartir, remplir les bidons, utiliser les toilettes, se reposer, marcher pour récupérer son vélo et choisir sa sortie. Les flux de circulation ne se croisent jamais.
« En Bretagne il ne pleut que sur les cons ». Deux éditions de PBP sans une goutte de pluie, me voilà rassuré !
des japonais qui roulent au milieu de la chaussée, des italiens à 3 de front, des ukrainiens qui s'arrêtent sans prévenir ; en clair ça reste quelquefois un « joyeux bordel » qui impose la vigilance sur la route. Je ne parle pas des français dont on connaît parfaitement les défauts.
* Contrôle de Dreux : les bénévoles annoncent que l'organisation accorde un délai supplémentaire de 2h00 à tous les participants. Vrai ? Faux ?
Développements : 48x34 et 12x28
Eclairage avant moyeu dynamo
Eclairage arrière à piles
Sacoche de selle contenant cuissard court, blouson manches longues, 1ère couche manches longues, couverture de survie
Sacoche de cadre contenant jambières, manchettes, gants courts et gants soie et 2 tour de cou + 2 chambres à air, 1outil multifonctions, 1 brosse à dents + dentifrice, 1 batterie externe »
Un lien très intéressant :
https://www.radiocyclo.fr/podcasts/paris-brest-paris-2019-jean-pierre-chardon-bilan-172
" Bande originale, les 7 mercenaires, où est Charlie, les 7 nains "
Samedi 10 aout, nouvelle sortie club vers Marennes, le récit d’Emmanuel :
« Les jours raccourcissent et c’est aux premières lueurs que 5 cyclistes ponctuels rejoignent le point de rendez-vous convenu de ce 200 avec un parcours affichant sur le papier 202km et 1128D+.
Sont donc présents Manuel, Eric B., Vincent, Patrick et Emmanuel. Température clémente et vent quasi-nul au départ.
Un premier incident survient à peine parti et concerne Vincent. D’expérience, je connais les crevaisons, les tiges de selle desserrées, les freins qui frottent sur la jante, etc. Alors une pédale qui se détache du pédalier et reste attachée à la chaussure déclenche forcément l’incrédulité suivie de l’hilarité de tous les protagonistes. Après avoir joué de la clé allen, nous repartons pour notre périple. Les kilomètres défilent, nous croisons Sylvain F. qui se rend à son magasin Culture Vélo, l’allure reste soutenue surtout lorsqu’Eric fait montre de sa facilité de pédalage attestant d’une préparation au top pour son PBP.
Quelques pauses techniques plus tard et consultation GPS ou bandelettes selon les préférences personnelles, nous retrouvons une foule de cyclistes avec la plaque de la semaine fédérale au cadre. Nous ferons route commune jusqu’à Marennes. Cela nous amène à modifier légèrement l’itinéraire et à déjouer les plans établis de retrouvailles de Denis et Bertrand. Eric sort son portable et une poignée de minutes plus tard la situation est rétablie, les 2 cyclistes partis de la mer sont là.
Direction le centre de Marennes et place au ravitaillement. Une boulangerie près les halles permet à chacun de se sustenter, le pique-nique se faisant à même la rue. S’ensuit une terrasse de café et les discussions vont bon train lorsqu’Eric émet l’envie d’aller à Cayenne ... Pardon, La Cayenne ! Une longue ligne droite et 3.5km plus loin nous y sommes. L’endroit se prête bien à la photo de groupe immortalisant le bout du parcours.
De retour à Marennes, nous prenons congés de Denis et Bertrand. Vent porteur et ce, jusqu’à la fin du parcours, nous profitons pleinement de la petite route entre Hiers-Brouage et Beaugeay puis gagnons le pont de Tonnay-Charente où nous retrouvons nos amis de la semaine fédérale. Les accélérations innocentes d’Eric commencent à porter leurs fruits, Manuel se laisse volontairement décrocher et gère son effort. Tout le groupe s’accorde pour un arrêt rafraîchissement à Courçon.
Le circuit est abrogé et c’est un retour direct qui fait l’unanimité. La Minute Blonde, « je t’aime moi non plus », devient l’objectif commun et malgré les contraintes de certains, les 5 prennent le temps de fêter comme il se doit ce 200 (et même un peu plus). »
Étape du Tour 2019
Le dimanche 21 juillet avait lieu l'étape du tour 2019. Cette année ASO a de nouveau choisi les alpes... et l'étape Albertville - Val Thorens. Une étape courte (135km) mais copieuse en dénivelé (4500 mètres), Col du Cormet de Roselend / Côte de Longefoy / Montée sur Val Thorens. Le VCN était représenté par Nicolas, son CR et quelques photos à suivre :
" 3 semaines après une Ariégeoise compliquée, direction Albertville... La récupération s'est bien passée mais il va faire de nouveau beau et chaud.
Sur la ligne de départ, je retrouve Cédric, un collègue de la section vélo des "ptits bidons IMA", on est dans le même SAS de départ, tant mieux, on discute et il peut me débriefer le final qu'il a reconnu et notamment la petite surprise après Val Thorens... un coup de "cul" de 500 mètres à 13% sur un chemin goudronné pour l'occasion.
On prend le départ à 8h00 tout pile après avoir salué El Diablo, et sur un bon fond musical "Highway to hell", on est bien sur l'étape du tour !!
On fait 2 km de plat, les rares de cette étape puisque des la sortie d'Albertville, ça grimpe déjà, après 20km, se présente le pied du Cormet de Roselend situé à Beaufort, on a déjà 400m de D+ au compteur. Bref on est chaud pour attaquer la première difficulté répertorié !!
Au bout de quelques kms, je perd Cédric... et poursuis la montée direction le col de Méraillet, souvent à l'ombre et tant mieux, ça chauffe pas trop sous le casque. Au col de Méraillet, on bascule vers le lac de Roselend, tout simplement magnifique ! Whaouh !!!
On attaque ensuite la dernière partie du col, après avoir fait le tour du lac et passé une barrière rocheuse, apparait le sommet du col du Cormet de Roselend. Je m’arrête pour la première fois au ravito, fais le plein des bidons et grignote du salé. C'est un peu le bordel, y a du monde, ça frotte un peu, faut faire sa place mais il y a ce qu'il faut.
Pour le moment, ça va, il fait pas trop chaud, on est à 2000 mètres, j'enfile le coupe vent et direction Bourg saint Maurice.
La première partie de la descente est très rapide... Arrivé à l'amorce d'une grande courbe, un cycliste éclate son pneu arrière devant moi, pas de dommage... Ouf !!
La seconde partie de la descente est plus tortueuse, dans la foret.
On arrive à Bourg Saint Maurice et là, en creux de vallée, il fait déjà très chaud.
L'approche de la côte de Longefoy se passe bien et on arrive vite au pied.
L’appellation "côte" me parait assez vite trompeuse puisque ça grimpe fort et longtemps... de plus une fois passé le sommet il y a encore 3-4 km de montée voir faux plat avant d'attendre le col du Tra (la vraie montée...) et d'attaquer la descente.
La descente est très technique, ça freine fort et certaines jantes ou pneus ou boyaux ou chambres à air ne résistent pas, ça répare un peu partout !
Après un court passage sur la route nationale et un gros vent de face où j'ai pu me cacher derrière un grand finlandais, bon rouleur, épaule large, on arrive à Moutiers. Nous sommes au pied de Val Thorens, je retrouve ma chérie qui m'attend à l'ombre et me ravitaille en barres énergétiques, en eau et en encouragements :) avant d'attaquer le monstre de la journée après 100km et environ 2600m de D+ dans les pattes.
Une fois passé l'indication "Sommet à 35km"... aie aie ça va être long.... On emprunte une petite route, à flan de roche, qui n'est pas la route principale mais une route parallèle et là, ça grimpe et il fait chaud, très chaud, plein soleil... de quoi me remettre dans le contexte ariégeois...
ça chauffe, ça grimpe, on est nombreux mais pas un bruit... et les premiers naufragés de l'étape apparaissent, sous les arbres, couchés dans l'herbe...
Jusqu'ici tout allait bien mais là... je ne suis pas au mieux, le coup de pédale se fait moins fluide, je m'asperge d'eau, je bois, les reins commencent à faire mal, l'estomac joue au yoyo... Les effets de la chaleurs se font sentir... Heureusement il y a quelques replats qui soulagent un peu mais on retourne vite dans le dur... je jette des petits coups d’œil à mon compteur, les kms ne passent pas bien vite, l'altitude monte petit à petit... mais enfin la température commence à descendre lentement...
Val Thorens approche et là, je me rappelle les propos de Cédric et ces 500m à 13% pour finir...
Une fois le dernier tunnel passé on traverse Val Thorens en descente et on arrive sur le final barrièré... le public est nombreux et nous encourage fort, ça fait du bruit, c'est génial, j'oublie les douleurs, maux de ventre, la température et en danseuse, le souffle court, écrase comme je peux les pédales pour atteindre la ligne d'arrivée... ouf, c'est fait !!!
Médaille autour du coup et la fameuse BBF dans la main, je profite quelques minutes du paysage avant de rentrer... à vélo bien sûr !
Alors l'étape du tour, oui, c'est cher, trop cher, c'est bling bling, c'est très populeux.... mais c'est fichtrement bien organisé et pour les amoureux du tour de France, il y a un coté magique. "
Ariégeoise 2019
Le 29 juin avait lieu l’Ariégeoise, 5 coureurs du VCN ont pris la route, direction Tarascon sur Ariège. François, Alain, les 2 Eric et Nicolas ont pu profiter de l'hébergement proposé par les parents de François, un grand merci à lui et à ses parents.
Au programme : vendredi, petit tour à vélo pour reconnaitre le début du parcours et la première bosse puis retrait des dossards. Samedi la course, le soir, repas à l'Auberge de la Sapinière (nouveau repère ariégeois du VCN). Dimanche, décrassage avec la grimpette du pas de Souloumbrie puis retour sur Niort... en voiture.
Le récit d'Eric B :
" Samedi 29 juin, Tarascon/Ariège, 8h00. Le brief d'avant course appelle les coureurs à la prudence car la chaleur et les ascensions vont solliciter les organismes. La veille la Préfecture a exigé l'annulation de 2 parcours: l' Ariégeoise XXL de 180 kms & la Mountagnole XXL de 120kms car la vigilance canicule est toujours maintenue et des températures > 40° sont attendues.
8h00 le peloton s'élance et déjà les 17 kms pour atteindre Foix sont engloutis. François, Eric L, et Alain sont devant. François bien préparé affiche un mental conquérant , Alain a avalé les kms , Eric le moteur qui va bien et Nicolas s'est affûté dans les Pyrénées donc pas d'inquiétude pour eux. Dans la longue montée (28 kms) du col de Péguère Nicolas m'encourage et disparaît dans une des incessantes vagues de coureurs qui remontent . L'air est encore frais …...jusque là tout va bien.
La descente du col de Péguère versant Ouest est un mur à 18% sur 3kms, route étroite, mains sur les freins, nuque cassée, une vigilance extrême s'impose. C'est une hécatombe 30, 40 coureurs (voire plus) sont en train de réparer. Le cocktail pression atm + chaleur se révèle particulièrement explosif pour les jantes carbones! Les 40kms de vallée se révèlent très facile car bien abrité dans un groupe dynamique. Des grappes de cyclistes continuent de remonter et le peloton de se reconstituer sans cesse. Je ne file pas un coup de pédales. Un éphémère voisin m'explique qu'il va se se faire « tirer »jusqu'au pied du col de Latrape. Les 5 kms du col sont franchis sans trop de difficultés. La température monte …....jusque là tout va bien.
Aulus les Bains km 99 il est 12h30 température >35°, le ravitaillement solide et liquide est le bienvenu. A l'ombre sous un porche je fais le plein de saucisson fromage abricots secs et quartiers d'orange. Sans être repu je repars. Jusque là …..tout va bien.
François qui connaît parfaitement les routes nous avait mis en garde: « le col d'Agnes 1570m et 10 kms d'ascension présente ses 3 premiers kms à 10%, les 4 suivants >8% ensuite ça roule et le dernier >10%. Il n'y a pas d'ombre on sera plein midi risque de surchauffe » ! Le griot de Saurat a raison, sa prédiction se vérifie très rapidement. Dès le pied du col je double un cycliste - marcheur puis un autre, certains sont assis dans l'herbe à l'ombre le casque posé sur les freins. La chaleur commence à m'accabler, je cherche l'ombre très rare et la traverse à la limite de l'équilibre pour en profiter au maximum. Un gruppetto s'est constitué au pied d'un filet d'eau, les visages sont marqués, le chronomètre peut toujours défiler! Les coureurs ont abandonné la performance pour entrer dans la résistance. Plus la température augmente, plus ma vitesse diminue, mon compteur oscille entre 6 et 9km/h. Je pose le vélo descend dans le ruisseau pour rafraîchir mes jambes que j'abandonne au filet froid. Je suis sec, carbonisé, asphyxié par la chaleur. Je poursuis ma route doublé par une multitude et dans le même temps, chose extraordinaire, je dépasse des plus accablés que moi ahanant et suffocant.
A 5 kms du sommet une moto assistance double le cortège de coureurs, enfin ceux qui pédalent encore, et annonce l'annulation de la course?! Le cerveau et les neurones en mode veille et survie depuis longtemps, cette information me laisse de glace. A 3 kms du sommet les organisateurs arrêtent l'épreuve en raison du nombre élevé de malaises et de chutes. Chacun est alors libre de poursuivre vers l'arrivée ou attendre un bus qui assurerait le rapatriement. Le paysage est magnifique, l'enchaînement col d'Agnes - étang de Lers - Port de Lers semble être la récompense des efforts consentis. Le reste n'est qu'une histoire de descente vers l'arrivée située à Auzat. Je retrouve François Alain Eric et Nicolas (visage marqué par l'effort) sous le tivoli d'arrivée autour d'un plateau repas. Ils en ont terminé depuis bien longtemps. La course est finie, sans classement , tous les finishers sont vainqueurs. Il nous faut maintenant rentrer. 20kms de descente pour rejoindre Tarascon et ensuite 8 kms pour regagner la maison de François située à Saurat. Ces 5 derniers kms furent une épouvantable et douloureuse épreuve.L'air chaud en altitude est devenu brûlant dans la vallée. Je finis en hyperthermie escorté ,veillé, attendu par Eric et François.
Tout rentre en ordre après une douche froide prise dans le jardin et une BBF*. La soirée se termine très agréablement au restaurant La Sapinière. Je conserve le souvenir d'un week end
amical, de détente de rires (ouh les crampes , aie les fesses), de vélo (il faut bien un prétexte) et souligne l'accueil très chaleureux de François. Je ne sais pas si les absents ont
toujours tort mais je me demande si les participants avaient toute leur raison? Quoiqu'il en soit 5 VCN réunis pour une course en 2019 constitue un record à battre en
2020.
Sortie Club Confolens - Episode III - 10/06/19
CR de François pour cette nouvelle sortie charentaise
"Alors c'était comment chez Boulette :
Equipe restreinte pour cette sortie du lundi 10 juin : Eric et moi sommes partis de Niort en voiture à 7h30 pendant qu'Alain pédalait déjà depuis une demi-heure pour être à l'heure à notre
rendez-vous Chez Boulette à 12H15.
Arrivée à Confolens un peu fraiche, ciel mitigé et nous voilà partis pour 75 KM bien vallonnés : ça monte ou ça descend... Comme à chaque sortie dans le coin, nous traversons de très beaux
villages : à fond direction Mortemart pour aller chercher les montées des Monts de Blonds autour de Montrol-Senard, Blond, Cieux, Berneuil, Breuilauffa, Vaulry... Nous enchainons les côtes de
3 ou 4 km avec avec chaque fois environ 150 m de dénivelé et arrivons chez Boulette quasiment en même
temps qu'Alain.
Un petit repas diététique nous y attendait et nous y avons fait honneur: Terrine maison en première entrée, Assiette à soupe pleine de viande à la crème et aux champignons en deuxième
entrée, viande blanche en sauce avec gratins de pommes de terres aux lardons et à la crème en plat principal.... pause pour réfléchir à la pertinence de refuser le plateau de fromage, choix
que nous avons validé à l'unanimité mais la mort dans l'âme, et tarte tatin maison avec sa crème anglaise... (Pour un aperçu de l'ambiance, cliquez ici :
https://www.youtube.com/watch?v=SFaI3rJ6MqY ).
On se remet en route "tranquillement" pour une sieste assez silencieuse, bien calés au fond de la selle, le souffle un peu court et le rythme un peu moins élevé que le matin... Eric et moi
avons pu vérifier que le processus de digestion est quand même un peu long ...
D'après les nouvelles d'Alain qui est reparti en sens inverse pour 140 km de plus : il avait encore faim et a fortement regretté de s'être privé de fromage.
Au final, nous regagnons la voiture après 5h36 de vélo et 144 km, 2185 m de D+, effectués à 25,7 km/h de moyenne: une bonne préparation (aussi tonique que gastronomique) aux virées à venir en montagne."
Sortie vers l'océan, direction l'Aiguillon - 30/05/19
CR de Vincent :
" Par une matinée très fraiche du jeudi 30 Mai, nous nous sommes retrouvés à 6 au départ de la patinoire , nos objectifs n'étaient pas les mêmes , sortie classique pour les
uns, sortie de récup pour les autres et sortie Aiguillon (celle du 18/05 ayant été reporté à cause de la météo) pour les derniers.
Pour autant nous sommes tous partis ensemble, J Pierre, Laurent, Eric B, Didier, Denis et Vincent.
Après une quarantaine de kilomètre sous un ciel gris le groupe s'est scindé en deux, et seuls Denis et Vincent sous la houlette de Didier ont poursuivi le trajet jusqu'à la baie de
l'Aiguillon où le soleil et la chaleur nous attendaient. Arrivés à 11h, après le traditionnel tour de la baie, une terrasse de café ensoleillée et abritée du vent nous a accueillis. Un
jambon fromage/grimbergen/éclair au chocolat et café plus tard, nous voila repartis pour le retour sur un parcours inédit et fort sympathique.
A 16h le clocher de l'église notre dame de Niort se détachait de l'horizon pour nous accueillir. Merci à Didier pour ce parcours bien sympathique de 200 .
A refaire bien sûr ! "
A eux 3 , ils ont fait un BRM de 600... ;)
Brevet Randonneurs Mondiaux Ménigoute - 04/05/19
Retour sur ce brevet, par Alain :
" Un petit topo de notre brevet 400 d'Eric et moi, un brevet sous le signe d'aventures humaines ... et de froids polaires
Départ de Niort en voiture en début d'après midi 14°c et soleil voilé c'est correct, arrivée à Ménigoute : 6°c et crachin, c'est moins correct ! Le temps d'ajuster la tenue à la météo locale, on est tout juste prêt pour le départ de 16h. On se retrouve dans un groupe d'une dizaine de cyclistes, le tempo est modéré mais ça roule sans arrêt inutile. Quelques gouttes de pluie, uniquement pour salir les vélos, nous accompagnent de temps en temps. Au km 100, Confolens, bourg bien connu du VCN, se présente devant nos roues, il est 20 h consensus pour un diner à la pizzaria-créperie. Le patron est sympa, la crêpe au beurre salé excellente, on ressort 1 bonne heure plus tard le ventre plein. Il ne faut pas moins car il reste 300 km, la nuit tombe et le froid s'installe. Nous attaquons gentiment la partie vallonnée du parcours. Pointage à Brigueuil : zut j'ai laissé ma pochette avec la carte de pointage, ma carte bancaire et le cash à la crêperie ! Trop tard pour faire demi tour. Une seule solution suivre Eric comme son ombre pour me faire payer le petit déjeuner et les en-cas à venir ! On continue toujours le même petit peloton, le froid est vraiment mordant dès le début de nuit et comme le rythme est modéré, la chaudière interne produit peu de calories donc ça caille grave !
Vers 4h30 nous arrivons à Nontron en Dordogne. Eric, moi et 2 cyclos de St Jean d'Angely décidons de chercher un point d'eau dans le bourg pour remplir les bidons. Au détour d'une rue, une porte est ouverte et 2 boulangers s'activent au fond du magasin à cuire des viennoiseries. Le froid et la faim font qu'on s'incruste sans état d’âme sous le regard bienveillant mais étonné du boulanger. On ferme la porte de la boulangerie et on se colle contre le four pour se réchauffer. Un café en attendant que les croissants finissent de cuire et on s'empiffre tranquillement dans la pénombre de la boutique tout en causant avec le boulanger. Non, nous ne sommes pas fous, juste un peu givrés (au sens premier du terme). Eric paye et on repart à 4. Il fait encore plus froid, les bidons de transforment en sorbet. On guette le levé du soleil et on suppute l'heure de la remontée de la température. Au petit jour, nous arrivons à La Rochefoucault, il est temps de se réchauffer et de refaire le plein d’énergie avec un café et du solide. On tourne au hasard dans la ville quand soudain à coté de la gare une mamie nous hèle : Aidez moi, l'ampoule de ma chambre est cassée, je n'y vois plus rien ! un gag, non, elle insiste. Un signe du destin, c'est l'heure de ma BA : Je pousse la porte de la maison, elle me tend une ampoule, je monte sur son lit et change l'ampoule dont la douille pend au bout de ses fils électriques. J'hésite une seconde, l'électrisation n'est pas sans doute pas loin. Elle bascule l'interrupteur et la lumière est ! au revoir Mamie, on n'a pas tout le dimanche pour bricoler.
Eric me repaye le petit déj n°2 et nous repartons pour le dernier quart de la route. Peu après, pause technique, Eric continue sur un rythme tranquille pour se préserver. Étonnamment je ne le reverrai plus ! Mes 2 compagnons de route baissent d'un cran, je trace donc tout seul en appuyant sur les pédales pour les derniers 80 km avec l'idée d’accélérer la cadence pour finir vers 13h. Bien sur le vent se lève vigoureux et de face, la vitesse n'augmente donc absolument pas. Je passe sans m'arrêter devant les boulangeries et cafés ouverts (j'ai perdu mes moyens de paiement et mon créancier !) et torpille le stock de barres de ma sacoche.
Finalement, j'arrive à 14h15 à Ménigoute tandis qu'Eric a coupé directement sur Niort à partir de Melle. Un brevet mémorable ! "
Sortie Club Confolens - Episode II - 22/04/19
Le petit compte rendu d'Eric :
"Après le CR de la sortie Marennes du 13 avril, et avant celui de celle du 18 mai un retour sur la sortie Confolens du 22 avril lundi de Pâques.
Nous sommes 4, Nicolas, Patrick et Alain.
Sortie « open » les Monts de Blond bien sûr puis une extension autour du plan d'eau de St Pardoux. Pour le kilométrage …....on verra bien.
A 10h00 on quitte le parking où nos places sont maintenant réservées. Après 25 kms d'échauffement, on arrive à Mortemart .Très joli village et déjà 425 m de D+. On peut attaquer les Monts de Blond, via Montrol- Sénart, Boscartus Pierre Branlante. La montée vers Blond nous réserve une « surprise » avec des pentes à 10% et une terrible déconvenue : le restaurant « Chez Boulette » est fermée !! Catastrophe Alain qui voltige est parti en éclaireur, il en salivait déjà ! Dépités on se rabat sur le plan B comme boulange et jambon , fromage râpé, et pâtisserie ( pour Alain , il n'y avait pas couscous) constituent notre repas. L'estomac léger cap à l'Est direction St Pardoux.
Le pilotage sur ces routes inconnues s'avèrent délicat et il me semble que Michelin prend l'avantage sur Garmin. La bosse de Compreignac (2 chevrons au Michelin) qui succède à la bosse de sortie de St Pardoux étire le peloton , je suis serre - file .
Il faut penser à rentrer : itinéraire très classique de 58 kms par Thouron Chamboret Cieux et le pif paf de Boscartus. Sur cet itinéraire apprécié par François le dernier kilomètre - j'ai vérifié- est descendant.
Une petite BBF (bière bien fraîche) comme il se doit avant le retour pour clôturer cette journée. Je puis assurer que Nicolas et Patrick qui découvraient les routes ont été conquis, même le temps a été bienveillant.
Pour conclure je soutiens la proposition mail de François pour le lundi de Pentecôte : en plus depréparer l'Ariégeoise on peut simplement souhaiter s'asseoir en terrasse Chez Boulette et savourer, tricoter les Monts de Blond, découvrir Brigeuil voire pour les plus aventureux et téméraires pousser jusqu'au Monts d'Ambazac .
Inscrivez tout de suite le lundi 10 juin sur votre calendrier. Effort et plaisir se partagent."
Dodecadax la suite
Le 200km de Marennes, le premier du président
CR d'Alain :
" Samedi 13 avril, 8h30 patinoire : 7 mercenaires se retrouvent sur leurs fougueux destriers pour réaliser le désormais rituel 200 kms mensuel, Manuel, Jean-Paul, Denis, Eric, Vincent et Patrick et Alain qui continuent leur Dodécaudax, sont les acteurs.
Le soleil brille, le vent léger s’oriente au nord-est, parfait pour descendre sur Marennes. Les langues tournent autant que les manivelles, c’est paisible et ça roule !
La traversée de la Charente se fait par le pont de Tonnay Charente, arrêt photo et contemplation du paysage. Puis arrive Brouage, ses fortifications et son secteur pavé : Denis et Vincent attaquent, Patrick fait le coup classique du bidon voltigeur et moi je profite en touriste des belles perspectives architecturales.
Pause méridienne à Marennes, le planning est parfaitement tenu, bistrot, sandwich et couscous sont au menu, il faut des munitions pour rentrer.
Jean-Paul nous propose quelques variantes par les marais ça change, par contre le vent ne veut pas tourner, il se renforce même légèrement. Le groupe s’organise pour faire face et appuie sur les pédales. A mi-parcours, Manuel a un coup de mou (c’est son premier 200). Pas question pour les mercenaires d’abandonner leur Président en rase campagne, il s’abrite du vent au cœur du groupe et tous ensemble nous rentrons sur Niort, ravis de cette belle sortie.
Rendez-vous en mai pour rejouer les …12 salopards par exemple ! "
Sortie Club Confolens - 23/03/19
Récit rédigé par François de la sortie organisée au départ de Confolens par Eric, en fin connaisseur du terrain :
" Sortie à Confolens du samedi 23 mars : Pas d’abri bus sur le parking de Décathlon mais j’ai réussi à retrouver Eric, Alain et un grand ciel bleu sans un nuage dès 8h00. Une heure et demi de route plus tard, nous voilà garés sur la place réservée au VCN dans le centre ville de Confolens (Eric a vraiment pensé à tout…). Un café, une part de fondant au chocolat qu’Alain avait « emprunté par mégarde» à sa fille, des palabres sur la longueur des manches et des jambières et nous voilà partis vers 10h30 à la découverte de quelques grimpettes des monts de Blond.
Rapidement, avec dix jours de maçonnerie dans les pattes, j’ai vu l’Aliante d’Alain et l’Arione d’Eric de derrière et j’ai compris que j’allais un peu subir, les deux spécialistes des longues distances avaient la socquette légère.
La balade fut très agréable : paysages vallonnés, superbes villages traversés (Mortemart, Cieux, Blond, Vaulry…), les premières fleurs sur le bord des routes, des lacs et des étangs, … et pour ne rien gâcher : température assez chaude et très peu de voitures sur les routes. Vers midi et demi après une soixantaine de kilomètres, pause à Blond pour un repas en terrasse au célèbre restaurant la Boulette. Nous avons pris le repas du sportif qui aurait convenu à Romain Bardet, c’est-à-dire que je retiens avoir mangé une julienne de légumes tout en louchant sans aucune discrétion sur la terrine de pâté posée sur la table des voisins… qu’est ce qu’elle sentait bon !
Bref… trois quarts d’heure plus tard, nous sommes repartis à l’attaque de nouvelles montées avec pour mot d’ordre « en garder sous la pédale » pour le retour ( ???). L’après-midi nous avons roulé presque trois heures de plus sur un parcours toujours aussi exigeant et nous avons continué d’enchaîner les montées et les descentes dans un décor toujours aussi beau. Au final, après une fin de parcours qu’Eric avait annoncée roulante et en descente (re ???, il me semble malgré le manque d’oxygène qu’il y avait quelques montées entre les descentes) nous avons retrouvé la voiture avec 120 km parcourus en un peu moins de cinq heures et 1740 m de dénivelé positif au compteur.
Avant de rentrer ce n’est pas une mais deux bières que nous nous sommes offerts en terrasse, bronzés et ravis de cette belle virée. A refaire ! A dimanche prochain. "
François
BRM 200km - Ménigoute
Alors c'était comment ?
4 cyclistes du VCN, Alain, Patrick, Pierre et Eric, au départ du BRM 200 de Ménigoute!
Yes we can make it !
BRM 200 se traduit par brevet des randonneurs mondiaux 200 kms .
Il y a également la version 300, 400, 600, 1000 et 1200 . Un peu de patience …......
Le principe est simple , on part de Ménigoute et on y revient en ayant validé sa feuille de route.
Pour conclure cette présentation , précisons que la vitesse importe peu, les horaires de passage aux 4 points de contrôle sont calculés sur une vitesse moyenne comprise entre 15,04 km/h et 34,5 km/h. Je vous rassure ; chacun saura trouver son allure : et choisir de rester au chaud et à l'abri dans un petit groupe c'est aussi prendre le risque de s'en faire éjecter et ainsi poursuivre seul !
Vous trouverez sous ce lien le compte rendu de l'organisateur
https://yvanlucarnetderoute.blogspot.com/p/brm-200-menigoute-2019.html
Pour conclure :
• maudire le vent défavorable qui pendant les 50 derniers kms nous a bien bousculé .
• féliciter Pierre – absent sur la photo- qui bouclait son premier 200, et les « vieux routiers » du dodécaudax Alain et Patrick.
Vivement le prochain brevet.
Merci et félicitations aux cyclistes qui ont participés à notre brevet 100km du 3 mars
On vous a annoncé du beau temps, on a croisé tout ce qu'on pouvait, les doigts, les chaines, les rayons.... mais même notre secrétaire, spécialiste météo si il en est, n'a rien pu faire. La pluie et le vent se sont invités sur notre parcours, une fois la première partie vallonnée avalée, il a fallu rentrer sur le plat... avec le vent de face.
Encore bravo, on vous donne rdv l'année prochaine !
Dodécaudax, la suite...
Le récit d'Alain " Dodécaudax n°3 pour moi et Dodécaudax n° 2 pour Patrick ce dimanche dernier. Une accalmie entre des jours de pluie, en février il ne faut pas tergiverser : on y va, en route pour Ars en Ré sur l'ile de Ré.
La sortie s'est révélée très vivifiante ; un froid glacial, jusqu'à -4°C au petit matin, et un vent bien présent qui a eu la mauvaise idée de tourner en même temps que nous donc 3/4 de face à l'aller et au retour. Par contre, nous avons profité d'un parcours bien plat et de la presque douceur maritime. La première heure est difficile, il fait froid et il faut se mettre en jambe d'autant qu'à regarder la pluie tomber toute la semaine, on n'est pas réellement surentrainé. Une pause café à Courçon réchauffe et fait le plus grand bien. A l'approche du pont, les perspectives sur l'océan et l'ile de Ré valent le voyage.
Un tour jusqu'à Ars, on se mélange un peu avec les pistes cyclables et les routes mais l'ile est bien jolie et agréable. Pause casse croute au soleil à la Couarde et c'est le retour par Marans. Pas d'eau au cimetière, pas grave Patrick réussit à soutirer de la Volvic à deux dames sur le parking ! En selle, il ne faut pas musarder, le soleil descend sur l'horizon et le froid va revenir.
Arrivée sur Niort à 17h après 215 km à 25.4 de moyenne roulante. Mais le GPS de Patrick est facetieux il annonce 188km parcourus ! pas de chance, il devra refaire le parcours ! en fait rien de grave, au retour son GPS s'est mis en veille pendant 20 km, c'est ballot !
En photo, le selfie de 2 gars bien frais sur l'ile! "
Le Dodécaudax d'Alain
- Alors Alain, le Dodétruc, c'est quoi ?
- Le Dodécaudax tu veux dire !
- Oui, c'est ça, quoi qu'est ce donc ?
- Ok, je vous raconte :
"Le Dodécaudax est un jeu organisé depuis 2012 à l'initiative d'un groupe de fondus de grande distance à vélo. La règle est simple : réaliser une sortie de 200 kms minimum chaque mois pendant 1 an sans interruption. Il n'y a bien sur rien à gagner hormis la satisfaction du challenge personnel et le plaisir d'une sortie longue mensuelle si possible bien gérée. Un membre assure le suivi informatique gracieusement sur cyclo-long-court.fr (les restitutions de ses raids de plusieurs centaines à quelques milliers de kilomètres valent le coup d'oeil...).
Ce jeu dépasse les frontières, on compte 2 belges et 5 suisses et environ 200 français dont 3 deux sévriens.
Une fois les 12 sorties effectuées, certains continuent...jusqu'à 75 mois d’affilée !
Après plusieurs sorties longues de 150 à 250 kms et des brevets 300 et 600 kms réalisés les années passées, j'ai décidé de participer au Dodécaudax. J'apprécie ces rendez vous réguliers et très libres pour lesquels il faut bien s'organiser et intégrer plusieurs paramètres divers pour que la sortie se déroule sans problème : la météo, le parcours, la disponibilité, le timing, le mental, la forme, le matériel...
Comme rien n'impose de rouler seul, autant y aller à plusieurs, c'est plus sympa !
Paradoxalement, la difficulté n'est pas tant liée à la distance mais à la répétitivité de l'exercice, 200 kms se font sans grande peine, il suffit d'un bon cuissard et de bien gérer l'effort et l'alimentation sur toute la durée. Une sortie dure environ 9h, entre 7h30 et 8h de selle selon l'allure et le reste en pause et arrêt divers. Par contre, trouver une journée chaque mois avec disponibilité, météo correcte, santé bonne, envie présente... ne semble pas évident. C'est tout autant un jeu de tête qu'un jeu de jambe !
Décembre et janvier sont accomplis, rendez vous en février pour un tour sur l'ile de Ré avant le 10 car après vacances....A suivre !"
La sortie du président
20/10/2018
En cette fin d'année, avant que les doux rayons de soleil ne se fassent plus rares...c'était la sortie du président, Niort / Chatelaillon-plage /Niort.
Spéciale dédicace : la carte d'identité n'est pas nécessaire pour les sorties club!!!!! "
Duathlon du SNT - 14/10/18
Certains coureurs du VCN ont décidé d'abandonner leurs montures quelques minutes pour s'adonner à la course à pied.
Nos amis du SNT ont organisé ce week end leur 1er duathlon avec succès.
Nicolas s'est aligné sur le format XS : 2.5km à pied / 11km de vélo / 2.5km à pied
Eric L était présent sur le format S : 5km à pied / 22km de vélo / 2.5km à pied
Nicolas se classe 32ième sur 59 partants et Eric 100ième sur 122 partants.
Flandres Charentaises 2018
Compte rendu d'Alain :
"Patrick et moi sommes cette année les dignes représentants du VCN à la cyclo Les Flandres Charentaises au départ de St Gourson en Charentes. Le parcours Superclassic Prestige (sic) nous tend les bras : 120 km et 1500 m de dénivelé positif.
Il fait grand beau mais frisquet quand nous nous élançons en compagnie de 6 cyclos du club Vouillé dans la Vienne. Le début est difficile, à froid, en montée, mais on s’accroche et on s’intègre parfaitement au groupe. L’allure est excellente : régulière et soutenue juste ce qu’il faut. On se croyait presque à la sortie dominicale du VCN !
Les 19 raidars (jusqu’à 22% !) répartis sur le parcours et le bitume des petites routes qui rend mal font peu à peu leur travail de sape au fil des kilomètres. Ça devient de plus en plus compliqué de maintenir le train. Mais l’ambiance, comme la météo, est au beau fixe au sein du groupe. En fait seuls les gravillons omniprésents obligent à une attention de tout instant.
Enfin, après 4h30 d’effort, l’arrivée se profile puis un bon repas chaud permet de se restaurer avant le retour.
La journée du patrimoine est l’occasion de musarder sur le retour, de visiter un couvent à Verteuil et de parcourir le charmant village.
Avis unanime des 2 compères de route : super journée, vivement l’année prochaine !
Les quelques photos illustrent clairement qu’on performe plus avec le vélo qu’avec l’appareil photo ! "
Ariégeoise 2018
Il a fait beau, il a chaud, très chaud.... Tout le monde a beaucoup souffert de la chaleur, sur de jolis parcours, difficiles, montagneux. Une organisation au top et des bénévoles avec le sourire.
François et Eric L (qui a finalement remplacé un autre Eric 😉) se sont lancés sur le parcours de la mountagnole XXL (125km / 2819m de D+) et ont terminé en haut du plateau de Beille.
Alain, Christophe (du SNT) et Nicolas ont bouclé le parcours de l'Ariégeoise (156 km / 3163m de D+) avec au programme le pas de Souloumbrie à 2 reprises, le col de Pradel et le col de Montségur.
Tout ce petit monde s'est retrouvé à l'arrivée aux Cabannes pour rentrer groupé à Tarascon guidé par François le local de l'étape. Cette belle journée s'est terminée par un bon diner tous ensemble dans un cadre magnifique à l'auberge de la Sapinière, située au sommet du col de Port, autour d'une bonne bière fraîche !!
Randonnée des 40 bosses organisée par l'ACN
09/06/18
Le samedi 9 juin, François, Laurent, Eric et Nicolas ont participé à la randonnée des 40 bosses, au programme 150km, 1850 m de D+, du soleil... et "quelques bosses". Une bonne préparation pour l’Ariégeoise qui approche à grand pas.
Le Billet d'Eric :
Alors c'était comment?
-samedi 9, Nicolas, François , Laurent & Eric quittent la rue de l'Hometrou à 8h00.
-20 bosses sont englouties (67 kms) le quatuor poursuit sa route , puis 30 bosses sont avalées (106 kms) pour conclure par 40 bosses (150kms).
-On retiendra que Nicolas inscrit sur le 30 a pris du rab pour " s'enfiler" les 40, on oubliera que François innove dans le management et pilote ses astreintes à vélo, pour retenir que Laurent a
bouclé l'épreuve avec seulement 1000 kms de préparation.
-Belle et dure rando labellisée Brevet de grimpeur Poitou Charente FFCT (1850D+) sur des routes secondaires voire tertiaires qui nous a fait découvrir une variante sympathique sur le trajet SHDL*
et SPP* afin d'éviter Beauregard .
-Vivement le marais!!!!!!!!
*saint hilaire des loges & saint pompain
"Notre Week-end Ariégeois"
par Vincent
Le pretexte : Faire la reconnaissance de l'Ariégeoise 2018 (30 juin 2018)
L'occasion : François a lancé un appel aux volontaires en proposant le Gite à Saurat (7km de Tarascon sur Ariége)
Le casting : Francois Rivals et Alain Meyer (inscrits à l'Ariégeoise) ,Lionel et Vincent Claeys
La météo : idéale pour un flandrien comme moi, un peu fraiche aux dires de certains
Samedi : françois nous a préparé un circuit aux petits oignons...col de port de leers ensuite col d Agnès et pour finir le col de port ou une auberge nous ouvrait les bras.une bière pression
était la bienvenue.nous avons eu une meteo clémente et un peu fraiche dans les descentes.80 kms et 1980 de D+.
19/05/18 - Lors du week end de Pentecote, le VCN s'est exporté hors des Deux Sèvres...
Alain et Eric, se sont attaqués au brevet de 600 km de Menigoute
Récit d'Alain qui est allé au bout :
Les chiffres : distance : 608 km, d+ :5255 m, moyenne roulante : 24,4 Km/h, moyenne : 19,7 Km/h soit 24h50 de vélo et 30h50 de sortie
François, Mickael, Patrick et Nicolas étaient en Vendée pour participer à la Cyclosportive organisée par "les amis du cyclisme"
François, Mickael, Patrick et Nicolas sont partis en Vendée pour participer à la Cyclosportive organisée par "les amis du cyclisme" (ex Bernaudeau). Ils ont effectué le parcours de 120km, 1450m de D+. Un très joli parcours comme l'an dernier, très vallonné, rendu plus compliqué par le vent, ça a roulé fort !!
Les classements sur le site http://www.lesamisducyclisme.fr/
Brevet 100 km du VCN - 17/03/18
Le VCN souhaite féliciter les coureurs qui, ce samedi 17 mars, ont "mouillé" le maillot.
Parti sous les meilleurs auspices, la pluie fraiche, voir la grêle se sont invitées... de quoi rafraichir sérieusement l'atmosphère
Résumé des Flandres charentaises par Olivier
:
Les couleurs du VCN s’exportent bien.
Capt’ain Vince est leader actuel du Corsica Tour !
Il est le porteur du maillot houblon
Sortie VCN du dimanche 30/07
Petit circuit d'une centaine de km qui nous a emmené en Vendée, avec au départ Eric, Vincent, Olivier, Alain et Nicolas puis d'autres cyclistes qui ont rejoint le groupe sur le circuit (Sébastien de la PSF, Mickael et Didier du VCN). Et Alex Richard, le volleyeur du VPB Niort, qui progresse sur son Spé en roues de 650.
Etape du tour 2017
Briançon - Col Izoard (180 km - 3529m D+)
Résumé de Nicolas : " C'est à Briançon que 15000 cyclistes se sont rendus pour cette étape du tour 2017, autant dire qu'il y avait de la patte rasée dans la sous préfecture des hautes alpes... Bonne organisation de la part d'ASO.
L'étape a été effectuée dans des conditions idéales, un joli soleil, pas trop chaud et un vent plutôt favorable. Nous avons traversé de superbes paysages, lac de Serre Ponçon, gorges du Guil, casse desserte, etc.... Au vu du profil, l'objectif était d'en garder un maximum pour la fin du parcours qui s'annonçait corsée avec l'enchainement du col de Vars et l'arrivée au sommet du col d'Izoard. La première partie du parcours s'est avérée très casse patte, très peu de plat, après 100km parcouru et le passage à Barcelonnette, le compteur affichait 1300m de D+. Après ces longs faux plats je piaffais d'impatience d'attaquer le copieux dessert et je fus servi avec le col de Vars et ses pentes parfois ardues...
La dernière ascension a été aussi difficile que superbe (la ligne droite de Arvieux à Brunissard est terrible...) mais quel bonheur de gravir ce col au milieu des nombreux supporters et des camping car déjà en place pour voir les pros passer 4 jours plus tard... Enfin, quelle satisfaction d'avoir fait cette étape avec mon père, qui à 64 ans boucle sa première étape de tour !
Vivement la prochaine !! "
" J'ai déserté la patinoire pour une sortie tranquille tout en douceur au col de Leschaux. Puis le lendemain un grand classique : le triptyque des Aravis : La Croix Fry par Manigod, puis les Aravis et la Colombière par le Grand Bornand. Je ne regarde pas les kms, ni la moyenne , mais je garde le plaisir. " Fausto
Eric, notre Fausto, nous fait profiter de jolis paysages qu'il a traversé à vélo...
la région d'Annecy et la Corse
Sortie dominicale du VCN (09/07)...
Perdus au coeur de la Mothe St Heray, on a retrouvé notre ami Gilles :)
Sortie club du 25/06 où certains ont découvert la montée de la carrière de Donia... Facile !!
Samedi 13 mai, Alain, Patrick et Nicolas se sont rendus ensemble à St Maurice le Girard en Vendée pour participer à la Cyclosportive organisée par "les amis du cyclisme" où Ils ont parcouru le circuit de 115 km à une moyenne de plus de 30km/h.
Etaient aussi présents, Eric Lecerf et Bernard Pigeau qui ont parcouru le circuit de 170 km et Marc Gelot le circuit de 72 k